CATÉGORIEMarque & packaging

Sugarpova : le personal branding absolu

Vous connaissez sans doute les polos et les chemises Serge Blanco, peut-être un peu moins les slips et les boxers Björn Borg… quoi qu’il en soit, le concept de la marque portant le nom d’un sportif célèbre ne vous est certainement pas inconnu. En revanche, celui de la sportive qui modifie son état civil pour en faire un emplacement publicitaire (pour une marque qu’elle détient bien entendu) le temps d’un événement est nettement plus original. C’est le buzz du début de la semaine autour de Maria Sharapova qui aurait demandé à répondre au drôle de nom de Maria Sugarpova durant l’US Open. Sugarpova, c’est la raison sociale de sa ligne de sucreries. Ah oui, évidemment Maria Sharapova a déjà renoncé à cette demande. Et évidemment tout le monde en a parlé.

sugarpova

 

« Et sur la frange, je vous mets un peu de laque ou de mayo ? »

De la mayonnaise dans les cheveux ! Si cela évoque davantage pour vous l’accident capillaire bête au McDonald’s que le geste beauté pour votre chevelure, vous êtes comme moi. Autrement dit, vous ne connaissez rien à la cosmétique capillaire. Car figurez-vous que Dop va jusqu’à proposer un produit pour cheveux afro, qui répond au petit nom gluant de… masque mayonnaise. Et même après des recherches approfondies sur les forums féminins – où il apparaît que le dit « masque à la mayonnais » est une version surperformante du masque aux œufs capable de rendre brillant le plus aride des cheveux secs – j’en reviens à ma réaction initiale. Soit « berk ».

DOPLDP

IMad : pomme de discorde

Il parait que c’est parfois compliqué de travailler avec Apple, car la marque de feu Steve Jobs entend tout contrôler. Il paraît que certains opérateurs de téléphonie s’arrachent les cheveux quand ils veulent communiquer sur les produits emblématiques du constructeur californien (« Non, désolé vous ne pouvez pas parler de smartphones d’autres marques dans le même texte » ; « Non désolé, vous devez représenter l’ipad sous cet angle et non pas de trois-quarts » ; « Ah désolé, mais vous ne pouvez pas parler de l’application Deezer, ni de celle de Skype » ; « Et au fait, vous nous ferez valider l’ensemble du matériel de communication sur lequel vous travaillez avant publication bien sûr ? »). Bref, il paraît qu’on ne fait pas ce qu’on veut quand on veut vendre des iphones et des ipads. Sauf en Pologne manifestement, où même un « official reseller » se permet un jeu de mots, très mauvais certes mais tout très susceptible de rendre hystérique un manager de Cuppertino. Avis au petit malin qui a osé cette enseigne : le fantôme de Steve Jobs va venir te chercher des noises…

IMad by Apple

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