Imaginez un film qui s’inspire d’un livre. Le livre existe déjà, le film pas encore. Classique. Mais derrière le projet de long métrage, se trouve l’un des réalisateurs les plus « bankables » d’Hollywood. Du coup, en tant qu’éditeur, la tentation est forte de revendiquer ce futur film comme une preuve du grand intérêt de l’ouvrage que vous publiez (déjà). Vous me suivez ? Non ? Pas de souci, c’est normal, mon raisonnement se perd dans des méandres temporels dignes des meilleurs films de science-fiction. Quoi qu’il en soit, ledit éditeur que je mentionnais plus haut a cédé à la distorsion temporelle ; et voici ce qu’annonce un encart publicitaire qu’il s’est offert dans une revue spécialisée : « Robopocalypse. Le livre qui a inspiré le futur blockbuster de Steven Spielberg ». L’utilisation conjointe du passé composé et de l’adjectif « futur » est pour le moins détonnante, la formule maladroite, la promesse au lecteur digne d’une voyante en ligne : « achetez ce livre, il a inspiré le film qui sera un succès mondial dans deux ans ».
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commentaires
En plus le pitch, il est grave original !
Tu veux dire qu’il ressemble à celui de Terminator ?