Je l’avoue d’emblée : je n’aime pas les films de super héros. Trop formatés, trop marketés, trop prévisibles, avec un scénario en contre-plaqué et des effets spéciaux qui dégoulinent. Mais je guette chaque sortie du genre comme un vautour tourne autour d’une charogne dans la savane. Masochisme ? Non : il faut savoir que le film du super héros est une mine de base line faisandées et racoleuses. J’attendais donc le pire avec The Avengers ; malheureusement, j’ai été déçu et frustré.
Les producteurs de The Avengers ont en effet osé sortir un film à l’affiche sans base line ! Non, mais ce n’est vraiment pas juste, c’est même carrément déloyal, car compte-tenu des base lines des récents films de super héros (The Green lantern : « son pouvoir est sans limite » ; Thor : « le courage est immortel » ; Spiderman IV : « Une méchante envie de tisser » ), j’étais vraiment en droit de m’attendre au pire. Et donc au meilleur pour Languedepub. Mais que nenni ! The Avengers réconcilie les concepts d’affiche, de sobriété et de super héros. Enfin au niveau éditorial, parce qu’évidemment graphiquement, c’est une autre affaire. Et je suis d’autant plus en droit d’être déçu que certaines affiches plus anciennes laissaient présager des merveilles : The Avengers, l’union fait la force (voir ci-dessous). Si la personne qui a eu le bon goût d’intervenir pour supprimer la base line lit ces lignes, qu’elle me fasse signe. J’ai deux mots à lui dire !